🔴 Portrait | Général Madické SECK

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FDS PRESENTATION MOUHAMED JOE DIOP

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Interview en Wolof avec le Général Madické SECK sur la Radios Futurs Médias (RFM)

L'avion présidentiel de la République du Sénégal avec le Général Madické SECK

 Portrait |  Le Général de brigade aérienne Madické Seck, ancien Chef de l'Escadrille présidentielle : Boeing 727 "POINTE DE SANGOMAR», Airbus A319 "POINTE SARENE

 Le premier sénégalais à intégrer l'Ecole royale de l'air de Marrakech dans les années 70 Né le 2 février 1952, ce fils de Linguère de la région de Louga, a longtemps voyagé avec les écrits de Saint-Exupéry qui ont orienté son futur choix de vie. Sa vie de pilote tout court. L’élève Madické Seck en classe de série C au Lycée Charles De Gaulle (Saint-Louis) aime les chiffres et les lettres. Parmi ses livres au programme, l’auteur, aviateur et pilote Saint-Exupéry. Ce pionnier de l’Aéropostale ne sait pas que dans ses récits, il donne le goût de l’aventure et du voyage à un anonyme jeune échappé du patelin de Linguère. «Je suis venu à l’aviation par la littérature en lisant Saint-Exupery», souffle-t-il. Alors le jeune Madické Seck sera aviateur. Il choisit de faire le concours des grandes écoles militaires en matière d’aviation. Avec du bol et une solide connaissance, il fait partie des deux Sénégalais retenus sur des centaines de candidats. Le Général Seck réussit en 1972 au concours d'entrée aux Grandes Ecoles et intègre l'Académie royale militaire de Meknès pour un an de tronc commun où il sort avec le diplôme de Brevet de pilote 1er degré. Puis, il rentre au Sénégal, et au bout de quelques années il rejoint l’Ecole Christian Martel de Tours (France) pour faire son Brevet de 2e degré de chasse. Sa formation terminée, son Brevet de 2e degré de pilote de chasse en poche, il change de spécialité de pilote de chasse à pilote de transports pour des raisons médicales. Après un cycle de formations poussées en France, Madické Seck retourne au bercail où il est mis à la disposition de la Présidence. BAPTEME DU FEU. On est 1988, Madické Seck fait sa qualification technique à Royal Air Maroc. A son retour, il est sous les ordres du Général Babacar Guèye, alors commandant de bord de l’avion présidentiel : La Pointe de Sangomar. 12 ans, il est co-pilote du Général Guèye jusqu’à la retraite de celui-ci en 2000. Puis, il est seul maître à bord du Boeing 727 de l’avion présidentiel. Sa première mission «historique» consiste à convoyer le Président déchu Abdou Diouf au Caire pour représenter Me Abdoulaye Wade, puis à Casablanca. Là pour la première fois, il tord le cou au protocole pour se rendre à la cabine présidentielle où se trouve le Président Abdou Diouf. Là, sa carapace de Général Seck se craquelle. «Quand je suis allé lui dire au revoir dans sa cabine, un peu avant la descente sur le Maroc, le Président Diouf m’a dit quelque chose qui m’a presque fait couler une larme. Il m’a dit : «J’ai même dit au Président Wade que vous pouvez compter sur le colonel Seck, parce que c’est un garçon sérieux et compétent», cite-t-il de mémoire. Et cela, dit-il : «C’était fort, malgré tout ce temps-là, j’étais en réserve, il m’observait.» Avec Me Abdoulaye Wade, il l’accompagne partout à travers le monde. C’est lui qui l’élève au titre de Général. «Je ne le remercierai jamais assez», murmure-t-il. Et au bout de 12 ans. Macky Sall prend les commandes du pays. Le Général Seck à l’âge de 60 ans et comme le stipulent les textes militaires, il quitte l’Avion de commandement. Macky l’appelle à ses côtés comme conseiller chargé des questions aéronautiques, civiles et militaires. Il a passé 23 ans 7 mois à la Présidence de la République. C’est en 2015 qu’il quitte le Palais pour se focaliser sur d’autres projets dans le secteur de l’aéronautique. 

 Source;Semper Expedite  #Excellence